Le Glossaire

Légionella pneumophila

La bactérie Légionella a été mise en évidence à la suite d'une épidémie de pneumonie en 1976, qui a affecté 182 participants d'un congrès d'anciens combattants de l'armée américaine (American Legion), organisé à Philadelphie. 

Depuis, différentes recherches ont montré l'existance de plus de 60 espèces de légionella. Parmis celles-ci, toutes ne sont pas pathogènes pour l'Homme. Légionella pneumophila, agent principal de la légionellose, est pathogène pour l'Homme, notamment le sérogroupe 1.

Légionella Pneumophila est aérobie stricte : la présence d'oxygène dans l'eau est indispensable à sa croissance.

En 2021, 2060 cas de Légionellose ont été notifiés en France.

Les réseaux d'eaux chaudes sanitaires (ECS, douches), les tours de refroidissement (TAR), les brumisateurs peuvent être des vecteurs de propagation de microgouttelettes, pouvant contenir Légionella Pneumophila.

Le développement de Légionella Pneumophila s'effectue principalement au niveau du biofilm. La plupart des biofilms ne sont pas visibles à l'oeil nu (< 100 µm). Les biofilm sont présents en régime turbulent.

Il est ainsi nécessaire de maîtriser le développement du biofilm au niveau des réseaux de refroidissement d'eaux (TAR), des réseaux d'eaux chaudes sanitaires (ECS), des brumisateurs collectifs pour réduire les risques de prolifération et de dispersion de Légionella Pneumophila.

 

Des chercheurs de l’Institut Pasteur, du CNRS, de l’Institut Curie et de l’Inserm, ont mis en évidence en 2013, un mécanisme qui permet à la bactérie Legionella pneumophila, de reprogrammer l’expression des gènes des cellules qu’elle infecte.

 

Oreau ingénieur conseil réalise :

    des analyses méthodique des risques (AMR) de développement de légionella

    des formations à la maîtrise du risque Légionellose, au niveau des TAR

    des formations à la prévention du risque Légionellose